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Le noir dans tous ses états

5 juin 2013

Oh, my dear ! de T.J MIDDLETON

Oh, my dear !

     

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Al Greenwood, 50 ans, est taxi dans un paisible petit village côtier d’Angleterre. C’est un homme qui a tout pour être heureux, et qui le serait certainement s'il n’était pas marié à l’encombrante Audrey. Aussi décide-t-il tout simplement un jour de s’en débarrasser en commettant le crime parfait. Le scénario est vite trouvé : profitant d’une des promenades quotidiennes de sa femme, il la précipitera du haut d’une falaise. Aussitôt dit, aussitôt fait, Al s’embusque sur le parcours habituel d’Audrey, surgit à son passage et la précipite dans le vide. Tout se passe comme prévu sauf… sauf qu’en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec sa femme qui lui annonce avoir exceptionnellement renoncé à sa petite ballade. S'il n’a pas tué Audrey, qui est donc sa victime ? Et comment va-t-il déjouer la perspicacité des enquêteurs, dans cette petite communauté où tout le monde se connaît ? Quant à sa femme, qui commence à trouver son comportement étrange, ne faut-il pas qu’il s’en débarrasse très vite, avant qu’elle ne nourrisse trop de soupçons ? Mais cela ne fera-t-il pas de lui un tueur en série ? Commence alors pour Al un long cauchemar, dont il est encore très loin de soupçonner l’issue. 

 

Mon avis 

     

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 "Alors je me planque là. J'attends. Et j'attends, j'attends. Je crève d'envie de fumer une clope, mais je n'ose pas. Puis je l'entends, et elle braille, mais alors ce qui s'appelle brailler, j'ai jamais entendu un bruit pareil. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille, bien sûr, mais quand j'ai jeté un oeil, elle était là , dos à moi, à un mètre cinquante du bord, comme d'habitude. Pourquoi ils font ça au bord des falaises ? Attention, je ne me plains pas. Qu'elle soit près du bord, ça m'arrangeait bien, n'empêche, ce besoin, pour ma part, je ne l'ai jamais compris. C'est vraiment chercher les emmerdes. Mais enfin, elle était là, aussi près de la perdition qu'un être humain ne saurait oser s'aventurer, capuche enfoncée, et un gémissement s'élevait d'elle ; je me suis dit : Bon, Al, c'est le moment mon vieux. Je suis sorti de mon buisson à toute vitesse, je l'ai poussée, elle a trébuché et elle est tombée. Et voilà !"

 

Dès les premières pages, "Oh my dear" nous plonge dans une enquête incroyable, surprenante.

Point de réelle enquête policière mais juste celle que mène  Al, le héros, personnage principal du roman. Un homme vicieux, tordu que nous suivons au fil des pages et  qui nous entraîne dans les méandres de son esprit vacillant entre réalité et folie dans ses questionnements, ses réflexions.

Son humour est savoureux et très british.

A ses côtés, son épouse Audrey, femme autoritaire, castratrice.

Une femme qui lui empoisonne la vie et qui est bel et bien vivante.

Elle dormait, dos à moi, complétement à poil (un fait rare en soi), et je l'ai regardée en pensant : Bon, qu'est ce que je fais maintenant ? Je voulais toujours m'en débarasser, mais je ne pouvais pas trop m'amuser à la pousser d'une falaise une seconde fois, si ? 

Ce duo très atypique se complète parfaitement. Aussi mauvais l'un que l'autre...

Autour d'eux gravitent des personnages tous plus loufoques les uns des autres, ce qui permet une  intrigue bien ficelée que l'on lit assez rapidement.

Peu à peu, on se surprend à mener l'enquête en compagnie d'AL. Les masques tombent et la vérité se dévoile.

J'ai apprécié le dénouement qui a été une véritable surprise pour moi.

Grâce à une écriture simple, fluide, l'auteur nous invite à naviguer entre quiproquos, nous livre des situations quelque peu burlesques et l'on prend du bon temps.

On se surprend à sourire, à rire. L'humour "so british" est succulent.

Je ne classerai pas ce livre dans les thrillers comme référencé par la maison d'édition mais plutôt dans le polar "humour noir" car malgré un résumé alléchant, je m'attendais à plus d'hémoglobine.

 

L'auteur

T. J. Middleton vit dans le Kent avec sa femme et sa fille. Oh my dear ! est son premier roman.

 

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Merci aux Editions du Chercher Midi et Plume Libre de cette découverte dans le cadre d'un partenariat....

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10 mai 2013

Au fil des Morts de Gaëlle Perrin

 

Au fil des Morts

 

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Un mail, une pièce jointe : la photo d'une femme recroquevillée dans le coin d'une pièce sombre. Un message l'accompagne : "Je t'offre celle-ci en cadeau. La prochaine... au chapitre suivant."

 

Mike Carpenter, professeur de criminologie à l'université de Boston, connaît bien la noirceur de l'âme humaine pour l'avoir côtoyée pendant de longs mois. Son livre au titre évocateur, "Comment devient-on tueur en série ?", est un succès lors de sa sortie en librairie. Mais il ne se doute pas que dans l'ombre, on étudie ses écrits avec minutie. Le professeur va se retrouver au centre d'un jeu où les chapitres de son livre s'égrènent au fil des morts. Le jeu commence. Les mots se transforment en cadavres. La partie s'annonce sanglante...

 

Mon avis 

Après un an de galère, Mike, professeur en criminologie  pense pouvoir goûter au plaisir de savourer son nouveau statut d’auteur reconnu. Mais ses espoirs sont réduits à néant par la folie d’un tueur qui semble s’imprégner de son livre «  Comment devient-on tueur en série ? ». Tout commence par le meurtre d’une jeune femme. Épinglé sur son torse, un message :

 

« Interactions familiales et délires psychotiques : Comment devient-on tueur en série ? »…

A votre avis, Monsieur Carpenter, comment le suis-je devenu ?

Votre dévoué : Casper."

 

Dès lors, la vie tranquille de Mike, père et époux aimant bascule dans l’horreur. « Casper » nom que s’attribue un tueur sanguinaire s’immisce dans sa vie :

 

Dans un premier temps par mail :    

 

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  « Je t’offre celle-ci en cadeau. La prochaine… au chapitre suivant !

 A très bientôt, Mike, et ne perds pas le sens de la famille… "

Puis en accostant certains membres de la famille, en se grimant sous des déguisements, en utilisant la ruse. Mike se sent traqué. Aidé de son frère Allan, flic à la criminelle et de sa coéquipière Tess, ils tenteront par tous les moyens de découvrir et de stopper au plus vite ce tueur. Mais qui est ce « Casper » ?

 

"Vous voulez que je m’allonge et que je vous parle de mon enfance ?

Ne me faites pas rire avec votre psychologie de comptoir, voulez-vous ? Nous sommes d’un autre niveau il me semble. Pourquoi ne pas aborder directement ce qui nous intéresse ?

Je vais donc vous parler de ce qui a déclenché tout ça, vous dire la vérité nue et sans fard. Ne posez pas de questions et écoutez-moi, nous en avons pour un bout de temps.

Vous n’êtes pas pressé, au moins ? Alors allons-y…"

 

Le suspens est total du début à la fin. L'assassin se livre, nous dévoile son passé, nous prend à témoin. L’auteure a su éveiller mon attention et me captiver tout au long du roman. Je n’ai pas vu venir la fin et j’ai apprécié de m'être fait duper. Les chapitres sont courts et alternent entre la narration de l’auteure et le « journal » intime du tueur. On a parfois pitié du tueur mais ces actes nous rappellent  très vite que nous avons affaire à un redoutable prédateur.

 

Le couple Connie/Mike est mis à nu, on les découvre à la fois fragiles et forts face à l'épreuve. Le personnage de Lilith, amie psychiatre de Connie est tout simplement savoureux. Une écriture très fluide, agréable, un rythme soutenu. Un thriller classique qui intègre parfaitement tous les ingrédients du genre.

 

L'auteure

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La vie, cette auteure lyonnaise ne peut l’apprécier sans les livres. « Ma bibliothèque compte 450 livres en rotation permanente (prêts, dons vite remplacés par de nouveaux achats) et une journée sans lecture, dit-elle,  est comme une tartine sans beurre : fade »

Au collège, la rencontre avec un professeur de français est l’occasion de la découverte d’une littérature hors des sentiers battus. Le goût de la lecture s’installe et fait naître l’envie d’écrire à son tour. De la douleur de la première page et l’imagination à solliciter, vient ensuite le plaisir de devenir le ludi magister du jeu de l’écriture et de pouvoir déclencher des tempêtes sous le crâne où les idées sautent comme des puces et bousculent les mots. 

 

Meurtres en négatif – Editions Bellier (2001)

Le sourire du diable – auto-édition (2010)
Au fil des morts – auto-édition (2011)
L’Exquise Nouvelle – Editions la Madolière (2011)

 

4 mai 2013

L'instinct maternel de Barbara ABEL

L'instinct maternel

 

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Il peut se passer d'étranges choses quand une femme désire un enfant coûte que coûte, au point de ne reculer devant rien. Au point d'en perdre la raison. Mais sans bébé point d'héritage, c'est écrit dans le testament de feu-monsieur-le-mari-qui-s'est-cassé-le-cou-dans-l'escalier. Alors, n'est-ce-pas? La veuve doit ruser, inventer des stratégies de remplacement au risque de se fourvoyer dans le crime. Pourquoi, par exemple, ne pas enlever, puis séquestrer une jeune femme enceinte à laquelle personne ne s'intéresse et dont la disparition passera inaperçue ? Pour quoi ne pas attendre sagement qu'elle accouche pour lui voler son bébé ? Voilà qui paraît beaucoup plus simple que de souffrir les inconvénients d'une grossesse tardive !

 

 

Mon avis 

 

Richard et Jeanne, couple bourgeois semble filer le parfait  amour depuis de nombreuses années bien qu'aucun enfant ne soit né de leur union. Après de multiples essais, de grossesses non abouties, Jeanne est dans l'incapacité de donner la vie.

« Richard lui avait confié la mission d’assurer sa descendance et elle avait failli à sa tâche. Car les médecins furent formels : elle était l’unique responsable du néant qui, brutalement, s’installa dans leur couche ».

Très vite, on entre dans l’intimité de ce couple et l’on comprend que ce bonheur n'est que façade afin de donner le change aux yeux de tous. 

« Le marché était clair : il lui assurait le luxe et le confort dont elle ne pouvait se passer tandis que, de son côté, elle tiendrait le rôle de l’épouse docile et comblée."

Un jour,  lors d’une dispute, Jeanne commet  l’irréparable : elle tue son mari.

« Il fait demi-tour et s’apprête à redescendre. Il lui tourne le dos. Jeanne se sent perdue, elle ne parvient plus à s’accrocher à quoi que ce soit de concret. Tout lui échappe et Richard lui tourne le dos. Il s’éloigne d’elle, il l’abandonne une nouvelle fois. Elle sait qu’elle va souffrir terriblement. Dans une minute, elle sera seule et elle aura mal. Elle le sait et ne peut rien faire pour endiguer la douleur. Elle ne supporte pas. Un cri déchirant monte de ses entrailles, mais se bloque dans sa gorge. Elle ouvre la bouche à s’en décrocher la mâchoire pour projeter son hurlement loin d’elle….

Le cri jaillit alors, terrifiant, animal, tragique. Richard n’a pas le temps de se retourner qu’elle s’est jetée sur lui, les yeux exorbités. D’une main, elle le saisit par les cheveux, se retenant de l’autre à la rampe de l’escalier, et le propulse violemment vers l’avant. Puis, elle le regarde tomber, lourdement,  jusqu’en bas. Richard est mort sur le coup. Sans souffrir. Ce que Jeanne a déploré amèrement."

Elle se voit dès lors héritière du défunt,  mais sa joie est de courte durée à la lecture du testament  : sans héritier, point de fortune.  Humiliée, blessée, elle apprend qu’une grande partie de la fortune de Richard revient à une parfaite inconnue. 

Qui est donc cette impudente qui ose se mettre entre l’argent et Jeanne ?

« Paris, le dix-sept-mars de l’an deux mille deux. Moi, Richard Tavier, sain de corps et d’esprit, lègue tous mes biens à Suzanna Da Costa, née le 13 avril 1975 à Oeiras, résidant actuellement à Paris, au numéro dix de la rue Tesson, dans le onzième arrondissement.»

Dès lors, dans l’esprit de Jeanne qui vacille peu à peu (une voix insidieuse et méchante s’incruste dans sa tête), seule la mort de cette femme (un meurtre supplémentaire n’est rien) lui permettra d’hériter.

Mais les choses ne se passeront pas comme elle a décidé car elle découvre avec stupeur que cette maîtresse est enceinte de son époux. Une machination machiavélique germe dans l’esprit dérangé de Jeanne : enlever Suzanna, la séquestrer et s’approprier son enfant. Ce même enfant qui lui apportera la fortune. Mais tout s’enchaîne, tout dérape. On découvre au fil des pages une femme épuisée moralement et physiquement qui s’accroche à ses biens, à son argent. Elle nous fait plonger dans son enfer. La folie devient son guide. Le calvaire que subira Suzanna est hallucinant, à la limite de la raison. Je vous laisse découvrir la cruauté, l’acharnement, la folie d’une femme prête à tout pour garder, fortune, rang et honneur.

L’un de mes coups de cœur de l’année 2012 a été "Derrière la haine" et je m’étais promis de continuer à découvrir les livres de cette auteure. J’ai donc continué avec son premier roman « L’instinct maternel » qui lui a valu de se voir attribuer le Prix du Roman Policier de Cognac en 2002.

J’avoue être ravie d’avoir commencé par "derrière la haine" car « l’instinct maternel » n’est pas du tout de la même verve. Bien  qu’intéressant, parfois terrifiant, il m’a manqué ce petit « je ne sais quoi qui m’avait transporté »  à la lecture de « derrière la haine ». J’ai pu, de ce fait, constater la belle évolution dans la plume de Barbara Abel. J'ai découvert un bon roman, écrit avec beaucoup d'investissements, de désirs de partager. Je n'ai pas été transportée, mais ai passé un agréable moment de lecture.

 

L'auteure 

 

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Barbara ABEL est née en 1969. Cette jeune auteure a déjà à son palmarès : un prix Cognac en 2002 et un titre sélectionné pour le PRA en 2003.

Passionnée de théâtre et de littérature, elle se consacre à l’écriture de romans et elle est chroniqueuse littéraire dans une émission culturelle « 50 ° Nord » sur Arte Belgique.

 Elle se plonge dans des univers différents : des romans à suspenses dans lesquels la complexité de ses intrigues est étonnante, la bande-dessinée avec le mythe de l’Immaculée Conception revisité et la comédie avec ses romans : Le Bonheur sur ordonnance et La Brûlure du chocolat.

En 2012, elle revient dans l’univers du roman policier pour le grand plaisir de ses fans avec « Derrière la haine » publié aux éditions Fleuve Noir.

Elle vit à Bruxelles avec son mari et ses deux enfants. Elle est membre de l’association l’Ecole de Caen.

27 avril 2013

L'échiquier d'Howard Gray de Florent MAROTTA

L'échiquier d'Howard Gray   

 

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Alors que Gino coule une deuxième vie professionnelle sans encombre, voilà qu'il doit prêter main forte à ses anciens collègues de la police judiciaire. L'affaire est sensible, comme toutes celles qui touchent au terrorisme. La chasse à l'homme le plus recherché de France est lancée. Un chien enragé aux trousses d'un chien fou. Gino tente tant bien que mal de garder la tête froide quand ses anciens démons refont surface et menacent de l'emporter dans les affres de la folie. D'autant plus que tout se complique. Quelqu'un tire les ficelles en coulisse et joue avec la vie des gens comme avec les pions d'un échiquier. Son coup favori ? La peur insidieuse qui rend les hommes plus maléables et le monde moins sûr.

 

 

 

Mon avis

Gino, jeune flic promis à un brillant avenir, voit sa vie basculer dans l’horreur en peu de temps. Sa soeur meurt dans un accident de la route et ses parents sont assassinés. Brisé, seul, il sombre peu à peu dans l'alcool et sa vie n'est plus dès lors qu'une longue descente aux enfers.

Viré de la police judiciaire, il s’est reconverti dans le métier « d’agent de recherche privé » et essaie de reprendre pied peu à peu.

« Il ne se considérait pas comme un alcoolique cependant, enfin plus maintenant. Lors des évènements qui avaient mis fin à sa carrière de flic, il levait le coude plus souvent qu'à son tour, mais sa nouvelle vie lui avait permis de reprendre le dessus »

Et pourtant, depuis 9 ans, il rumine sa vengeance car le coupable de tous ses malheurs a un nom : Sentino, un mafioso à qui il voue une haine farouche.

« Ses pensées s’arrêtèrent sur Sentino, comme à chaque fois qu'il buvait trop. Mécaniquement sa main libre chercha à tâtons par-dessus sa veste en jean. Elle s’arrêta sur la bosse que formait le neuf millimètres contre sa poitrine. Un Jericho Israélien ramené de Yougoslavie quand il était militaire. ‘Il y a longtemps que j’aurai dû le faire’, songea-t-il. Mais il n’en avait jamais eu le courage, son penchant pour l’ordre et la justice avait été trop fort. »

De temps à autre, il prête main forte à son ancien chef Arty en travaillant sur des affaires en cours. Un jour, Arty lui confie le dossier d’un terroriste. La piste qui se dessine peu à peu lui semble trop aisée, trop simple, trop facile.

« -  Al’Wesan, tu connais ?  

- Tu me prends pour un con Arthy ?

Un peu qu'il le connaissait. Qui pouvait prétendre ne pas connaître une star de la petite lucarne pareille ? Terroriste iranien, Al’Wesan, Racheed de son prénom, était devenu en l’espace de six mois l’ennemi public numéro un. A prendre mort ou vif, comme dans un western. Il ne passait pas un journal télévisé sans qu’apparaisse sa tête d’islamiste radical, menaçant les intérêts Français et même le sol de la République. Il avait commis deux attentats retentissants en France en un semestre et personne n’arrivait à mettre la main dessus. Gino n’avait cependant pas imaginé que la police était à ce point aux abois pour se tourner vers lui. 

Au fil de son enquête, le nom d’un homme d’affaires réputé : Howard GRAY  apparaît. Sous la façade honnête d’une société, Gino décèle des agissements anormaux, des machinations sombres. Dès lors, celui-ci emploiera tous les moyens afin de découvrir la vérité.

Gino est un homme tourmenté, ravagé, mais très déterminé. Son acharnement à vouloir dénoncer un complot l’emmènera dans le monde du terrorisme.

L’auteur a su se servir de l’actualité afin d’argumenter et de rendre le plus crédible possible son intrigue.

Un roman assez noir qui oblige le lecteur à se poser nombre de questions sur ce qu’il croit savoir.

Une intrigue très dure, mais où la manipulation est la trame principale.  Une belle maîtrise dans la cohérence des faits. 

L’écriture de l’auteur est ferme, posée, crédible et très proche de la réalité que nous voyons chaque jour au travers des divers médias. 

Un auteur dont j'aurai plaisir à suivre les parutions.

 

L'auteur

   

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Naissance à Firminy le 22 mars 1976.
Florent Marotta passe son enfance dans la Loire, dans une petite ville proche de Saint-Étienne. Il se met à lire sur le tard, préférant l'écriture et les histoires qu'il s'invente alors, empreintes de mondes et de créatures imaginaires. Il crée les personnages qui le font rêver, qu'il aimerait croiser.

Il admire au collège les enquêtes au climat si particulier d'Agatha Christie dont Dix petits nègres le font frissonner, et Sherlock Holmes parfois y pointe également le bout de son nez, plus tard apparait Elizabeth George.

Sa scolarité est inégale, pour ne pas dire inachevée. Il met un point d'honneur à obtenir son baccalauréat littéraire bien des années après en candidat libre, sans réellement savoir pourquoi. C'est le début pour lui d'un goût certain pour le savoir. Florent Marotta est un autodidacte. Il préfère de loin apprendre ce qu'il veut comme il l'entend et perdre cinq euros en frais de retard à la bibliothèque qu'en une éducation inadaptée.

Il se met à écrire en 1997 à vingt et un ans. Un roman de fantasy, encore aujourd'hui inachevé, dont l'inspiration lui vient au gré des lectures des livres de Tolkien, Eddings, Grimbert, Jordan et bien d'autres encore.
Et puis il découvre la littérature noire, le polar et son cortège d'écrivains tous plus ingénieux les uns que les autres. Il débusque les "Séries noires" de Gallimard avec Carlotto, Shagan et Deming pour ne citer qu'eux. Une vraie saveur, du vrai noir. Il s'aventure aussi sur le terrain du thriller et du complot avec Umberto Eco, Dan Brown, Ian Caldwell et même Henri Lœvenbruck. Dans un autre genre Roger Jon Ellory le subjugue, Fred Vargasl'accompagne, Gillian Flynn le laisse perplexe et Pierre Lemaître pantelant.

Ses influences sont multiples et trahissent son désir de ne pas se cantonner à un seul genre. De ce mélange de saveurs est né son désir d'écrire, de raconter des histoires.
Le choix du thriller et du polar s'impose. Son expérience professionnelle y est probablement pour beaucoup. Il arpente les terrains de jeu pas toujours très reluisants du monde. Il est successivement militaire, soldat de l'Onu dans une ex-Yougoslavie agonisante, enquêteur en police judiciaire et maintenant il goûte une vie plus calme dans une mairie de la Loire.
Sa carrière d'écrivain débute réellement avec Projet T, un roman mêlant faits réels et pures spéculations. Il la poursuit aujourd'hui avec L'Échiquier d'Howard Gray, plus sombre, flirtant toujours avec le complot, si proche de la réalité.

 

Chronique sur les Polars de Marine et interview de l'auteur

21 avril 2013

L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter MAY

L'île des chasseurs d'oiseaux    

     

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Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. 
Sur cette île tempétueuse du nord de l'Ecosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. 
Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ? 
Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l'histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod.

Mon avis

De retour malgré lui sur son île natale : l'’île de Lewis au large de l’Ecosse après dix-huit temps d'absence, l’inspecteur Fin Macleod doit élucider un meurtre qui semble similaire à l'enquête qu'il mène à Edinbourg.

"Il reconnaissait maintenant les vieux hangars qui bordaient la piste de l'aéroport et aperçu au loin le terminus du ferry, flambant neuf. Fin fut saisi par l'émotion. Cela faisait si longtemps. Il ne s'était pas préparé aux flots de souvenirs qui soudain le submergèrent."

A son arrivée, Fin retrouve ses anciens amis : Marsaili son premier amour qui a épousé son meilleur ami Artair dont elle a eu un fils ainsi que certains autres devenus des hommes, mais que les les conditions difficiles de leur vie a aigri.

Dans cette contrée sauvage, froide, triste, sous couvert d'une coutume ancestrale, une poignée d'hommes et quelques jeunes hommes se rendent sur le Rocher d'An Sgeir, proche de l'Ile de Lewis afin d'y chasser les "gugas", oisillons que l'on tue, prépare et ramène sur l'île. 

 

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"Guga était le terme gaélique pour désigner un jeune fou de Bassen, oiseau que les hommes de Crobost chassaient lors d'un voyage de deux semaines qui avaient lieu chaque mois d'aôut et qui les menait sur un caillou, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de la pointe de Lewis. Ils l'appelaient An Sgeir, "le Rocher" tout simplement. Des falaises de cent mètres, battues par les tempêtes, qui émergeaient de l'océan. Chaque année, à cette période, elles étaient envahies par des fous de Bassan, venus nidifier, et leurs petits... Ils passaient quatorze jours sur le rocher, à la dure, escaladant les falaises par tous les temps au risque de leur vie, pour piéger puis tuer les oisillons dans leurs nids"

Lors de sa dernière année sur l'île, Fin, Artair et quelques autres feront partie de cette expédition annuelle ; mais en voulant sauver Fin, le père d'Artair trouvera la mort.

Soudain quelqu'un cria, la frayeur dans sa voix était terrifiante, imposante. Je tournais la tête et vis M.Macines qui fendait les airs, les bras tendus comme des ailes, comme s'il pensait pouvoir voler. Cela sembla durer une éternité avant qu'il ne touche les rochers en dessous, où sa chute prit fin brutalement. Pendant un moment, il resta là, couché, le visage contre la roche, les bras écartés, une jambe pliée, comme une parodie du christ sur la croix. Puis, une vague immense le submerga et l'emporta, l'écume vira au rose et il disparut à jamais dans les profondeurs de l'océan.

Que s'est-il réellement passé sur le rocher il y a dix huit ans ?

L'alternance entre le récit de l'enquête et les souvenirs de Fin réussit à créer un cheminement, une tension chez le lecteur.

On y découvre que certains secrets, certains non-dits trouvent leurs racines dans l'enfance et que la découverte de la vérité risque de faire remonter à la surface ce que l'on croyait à tout jamais enfoui.

J'ai découvert un roman assez sombre. Peu d'hémoglobine mais beaucoup de psychologie,  des phrases bien construites et des chapitres structurés.

Une intrigue redoutable qui mène vers de fausses pistes, de nombreux coups de théâtre, des retours vers un passé douloureux, des personnages assez complexes, durs comme leur vie sur l'île, rongés par le temps et le passé. 

Une histoire assez intimiste qui nous parle plus de l'homme, de l'enfant qu'il a été, des souffrances d'une vie rude que de l'inspecteur ou de l'enquête elle-même.

Un décor très bien planté , de sublimes descriptions de paysages, de lieux, la pluie, le vent glacial... On ressent l'implication personnelle de l'auteur. Une écriture limpide, soutenue, pleine de détails. Un récit captivant.

Cet  auteur a suscité en moi de la curiosité, l'envie de découvrir davantage, de retrouver très vite dans la lande écossaise la suite des aventures de Fin Macleod. 

 

L'auteur   

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Peter May s'est fait un nom à la télévision britannique en créant et transcrivant les scénarios de séries télévisées, très prisées outre-Manche, telle que "Take the High Road" qui se déroule dans la magnifique region du Loch Lomond, en Ecosse. Cette série a été vue dans le monde entier.
Nommé, à 21 ans, "jeune journaliste de l'année", il a abandonné le journalisme lors de la publication de son premier roman, à l'âge de 26 ans. Le livre a été porté à l'écran pour la série "The Standard" sur la BBC à une heure de grande écoute. 
A partir de ce moment-là, Peter May est devenu très connu, à la fois comme producteur, scénariste et réalisateur d'oeuvres dramatiques pour la télévision - plus de 1000 scénarios en 15 ans. Pour sa série "Squadron" (l'Escadron), il a réussi à persuader la RAF de lui fournir des avions et des pilotes. Pour "Machair" il a conduit une troupe de 70 comédiens et membres d'équipage jusqu'aux ïles Hébrides, pour y tourner, en extérieur, 99 épisodes.
Toujours à la recherche d'un nouveau défi, il a quitté la télévision et l'Ecosse pour s'installer en France et retourner à ses premières amours: l'écriture de romans.  Très vite il est parti en Chine, un pays qui le fascinait depuis longtemps, dans le but impensable de se faire ouvrir les portes de la police chinoise.
Il y est retourné chaque année, y séjournant chaque fois plusieurs mois. Grâce à un réseau de contacts extraordinaire, il est parvenu à se faire introduire dans les services de police chargés des homicides, et ceux des experts légistes, à Shangai comme à Pékin.
Très méticuleux sur ses recherches, il a fait une étude exhaustive des méthodes utilisées par les inspecteurs, la police scientifique, et les médecins légistes chinois. Il s’est ainsi fait de nombreux amis dans tous les milieux au cours de ses périples.
Il débute alors l'ecriture de la serie choinoise, six thrillers situés en Chine et mettant en scène Margaret Campbell, médecin légiste de Chicago, et Li Yan inspecteur de police.
En reconnaissance de son travail, il a été nommé membre honoraire de l'association des écrivains de romans policiers chinois à la section de Pékin.
Peter May est en effet très minutieux dans la fiabilité de ses sources documentaires.  Pour la trilogie écossaise, il s'inspire de ses différents séjours réalisés dans les annés 1990, dans les îles Hebrides du Nord de l'Écosse.  Pendant cinq ans, il y passe cinq mois par an pour le tournage d'une serie dramatique pour la télévision écossaise.  Les paysages et l'atmosphere le marquent profondement, au point de décider de lui consacrer une trilogie romanesque, cette fois-ci écossaise.

 

Vidéo faite par l'auteur lors de ses recherches pour son livre. On peut y ressentir  l'atmosphère du livre. On  imagine aisément les lieux, on  y voit la lande soufflée par de grands vents, etc... La musique m'a beaucoup touchée et émue.

 

Regardez, écoutez et laissez votre imagination vagabonder.

 

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10 avril 2013

22/11/63 de Stephen KING

22/11/63

A la mort de JFK, un journaliste a eu cette phrase devenue célèbre :

"Qui que vous soyez et où que vous soyez, vous vous rappellerez toujours où vous étiez et ce que vous faisiez quand JFK a été assassiné ". 

Et si Stephen KING nous laissait entrevoir un monde où JKF serait toujours vivant ?

 

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22 novembre 1963 : 3 coups de feu à Dallas. Le président Kennedy s’écroule et le monde bascule. Et vous, que feriez-vous si vous pouviez changer le cours de l’Histoire ?

2011 : Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d’une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d’un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d’empêcher l’assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d’Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d’un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d’une jolie bibliothécaire qui va devenir l’amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu’altérer l’Histoire peut avoir de lourdes conséquences…

 

Mon avis 

Al Templeton, patron d’un « diner local »  a découvert dans la remise de sa caravane, un passage permettant de retourner dans le passé.

Cependant, cet espace temporel le conduit toujours au même endroit , à la même heure et à la même époque : le 9 septembre 1958 à 11h58.

Quelque soit la durée de son voyage, il constate que deux minutes seulement se sont écoulées. 

Au cours d’un voyage, Al, mourant, trop âgé, doit se rendre à l’évidence, il ne pourra accomplir sa dernière mission.

Se sentant proche de la mort, il se résout  à confier son secret et son projet  à Jake Epping, un professeur de littérature, l’un de ses plus fidèles clients.

 

Elle a coupé la communication. Le poste de la salle des profs a sonné et j’ai décroché.

« Jake ? c’est toi , copain ? »

J’ai d’abord cru que Gloria avait mal compris le nom. Cette voix ne pouvait pas appartenir à Al. Même le pire rhume du monde ne pouvait pas le faire croasser comme ça.

« Qui est à l’appareil ? »

… « Jake, il faut que je te voie. C’est important »

« Puis-je te demander… »

«  Tu pourras me demander tout ce que tu voudras, et je répondrais mais pas au téléphone »

 

Après plusieurs années dans le passé (et seulement 2 minutes d’absence en 2011), Al a un projet : empêcher l' assassinat de JFK.

Ce simple changement dans le passé pourrait selon lui modifier considérablement le futur.

Lors de ses fréquents voyages (de 1958 jusqu’au jour de la mort de JKF) , Al enquête sur Lee Harvey Oswald.

Bien qu'ayant effectué plusieurs aller-retour entre notre époque et le passé, tout repart à zéro à chaque passage. Al constate qu'il peut à chaque fois réécrire l'histoire en intervenant dans le passé.

Jake, intrigué, se laisse convaincre et accepte une première incursion en 1958 avec pour but de modifier la vie d’un homme qu’il côtoie et à qui il souhaite offrir une meilleure vie en 2011.

Lors de son deuxième saut dans le passé pour mettre en oeuvre la mission confiée par son ami Al, Jake aura le bonheur de trouver l'amour en la personne de Sadie une jeune bibliothécaire.  

Mais est-il bon d’aimer dans un monde où tout est déjà écrit ?

 

Stephen KING a admirablement conçu le personnage de Lee. Bien que fictives, les paroles, l’attitude, l’allure, le comportement, la vie de cet homme apportent au livre un cheminement dans l’intrigue qui pousse le lecteur à imaginer, à se projeter dans une époque trouble. Tout est dit, tout est mis en place avec mesure, avec moults détails,  sans jugements mais juste avec l’imagination, la dextérité d’un auteur qui construit pas à pas le mécanisme qui se met en marche vers des changements imprévus. Une finalité dont on perçoit toutes les répercussions sur l'avenir.

 

Le plus supprenant est que l’auteur pense réellement que Lee Harvey Oswald est l’assasin de Kennedy et qu’il a agit seul alors que nombre de théories, d’écrits tentent à prouver qu’il y aurait eu plusieurs tireurs, voire des agents secrets impliqués dans ce meurtre.

La belle histoire d'amour de Jake et Sadie transgresse toutes les lois de la physique et de l'espace temps. Aimer et être aimer alors que les époques sont si différentes est le lien, le pourquoi de la persévérance de Jake à poursuivre sa mission. Le devenir de son  idylle avec Sadie en dépend.

Peut-on en toute impunité interférer avec le passé?

L'auteur, grâce à des recherches minutieuses, a su restituer l'atmosphère de l'Amérique des années 50/60, le contexte racial, la ségrégation, la musique, l'émancipation des jeunes, des femmes. Un grand tournant dans l'histoire américaine.   

Un livre époustouflant, passionnant, écrit avec talent.

Je salue l’habileté de Stephen King qui, avec plus de 900 pages sait captiver, retenir l’attention de son lecteur. Une écriture exquise, un roman beaucoup moins fantastique que les précédents mais tout aussi efficace.

La plume de l'auteur est toujours aussi magique. Il nous livre ici un roman brillant, détaillé, passionnant que l'on peine à lâcher.

Stephen King nous livre une fois de plus dans la narration de l'intrigue, un savoir-faire qu'il maîtrise. 

KING IS BACK

 

L'auteur   

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Stephen  KING est né à Portland le 21 septembre 1947.

Ses parents se séparent . Pour subvenir aux besoins de ses deux fils, sa mère acceptera nombre de petits emplois afin de les élever et de leur offrir de bonnes conditions de vie. Stephen, enfant solitaire, souffre-douleur de ses camarades, s'isole et trouve du réconfort dans la lecture.

Cette passion dévorante le poussera dès l'âge de douze ans à écrire de petites histoires.

Après de brillantes études, il obtient une maîtrise en anglais et, tout en excerçant diverses professions, il poursuit dans l'écriture. 

Son premier roman publié sera « CARRIE » en 1974.

Le livre sera un succès et dès lors, il enchaînera les best- sellers.

Son génie, son imagination débordante, sa fascination pour l'horreur, l'obligeront parfois à écrire plusieurs romans à la fois.

Il est à ce jour l’un des auteurs les plus célèbres du genre.

Ses fans aiment autant l'homme que l'écrivain. Il est une référence dans le monde de la littérature fantastique.

Côté vie privée, il est marié depuis 1971 avec Tabitha et ont trois enfants.

 

Interwiew (sous-titrée) de Stephen KING  qui nous parle de 22/11/63 :

22/11/63

4 avril 2013

Stephen KING

 

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A l’âge de quatorze ans, assise à même le sol, au rayon livre d’une grande surface, j’ai  fait connaissance avec  l’univers horrifique et fantastique de Stephen KING  grâce au livre :

Le Fléau

 

 

Je ne saurai vous décrire exactement mon impression de l’époque,  mais j’ai ressenti dès les premières pages un véritable coup de foudre littéraire pour cet auteur.

Lire ce livre a été pour moi décisif dans mes choix littéraires et j'ai depuis lu nombre de ses écrits.

Je me dois d'être franche et de vous avouer que certains livres m'ont déçue. J'ai d'ailleurs durant un temps laissé de côté Mr King car je ne retrouvais plus la magie du début.

Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de surveiller les parutions.

Un jour, le livre de la réconciliation est paru :  DÔME  en deux tomes.

Dans la foulée j'ai  enchaîné avec "nuit noire, étoiles mortes",  un recueil de 4 romans courts.

J'ai retrouvé avec délectation la plume, la verve, l'imaginaire, le fantastique, l'horreur du Grand KING.

 

Laissez-moi vous vous en dire plus sur cet auteur :

 

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Stephen  KING est né à Portland le 21 septembre 1947.

Ses parents se séparent . Pour subvenir aux besoins de ses deux fils, sa mère acceptera nombre de petits emplois afin de les élever et de leur offrir de bonnes conditions de vie. Stephen, enfant solitaire, souffre-douleur de ses camarades, s'isole et trouve du réconfort dans la lecture.

Cette passion dévorante le poussera dès l'âge de douze ans à écrire de petites histoires.

Après de brillantes études, il obtient une maîtrise en anglais et, tout en excerçant diverses professions, il poursuit dans l'écriture. 

Son premier roman publié sera « CARRIE » en 1974.

Le livre sera un succès et, dès lors il enchaînera les best- sellers.

Son génie, son imagination débordante, sa fascination pour l'horreur, l'obligeront parfois à écrire plusieurs romans à la fois.

Il est à ce jour l’un des auteurs les plus célèbres du genre.

Ses fans aiment autant l'homme que l'écrivain. Il est une référence dans le monde de la littérature fantastique.

 

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Nombre de ses livres ont été adaptés au cinéma.

D’ailleurs dans plusieurs des films,

on peut y voit furtivement l'auteur.

 

 

            

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Certains de ses livres ont été écrits sous un nom d'emprunt :

  Richard BACHMAN

 

 

 

 

 

Côté vie privée, il est marié depuis 1971 avec Tabitha et ont trois enfants.

Sa bibliographie est immense et variée. Je trouve plus judicieux de vous poster un lien très intéressant qui vous permettra de juger par vous-même  l'étendue de son oeuvre.

Bibliographie de l'auteur

 

Stephen King est un maître en littérature fantastique, il a un sens du détail incroyable, l'art et la manière de décrire des lieux, des personnages sur plusieurs pages et, cela sans lasser le lecteur.

Parfois, il semble que l'on se perd dans les méandres de l'esprit de l'auteur, on se demande vers quoi nous allons et, soudain au détour d'une page tout devient clair, évident, si simple malgré la complexité de l'intrigue.

De même, dans certains livres, on "croise" les personnages d'un livre précèdent sans que cela ne gène la lecture ni la compréhension de cette nouvelle histoire. 

Vous l'aurez compris Stephen KING est et restera pour moi l'auteur qui m'aura fait aimer le monde de la  lecture. Ses écrits ont guidé mes choix et m'ont amené à préfèrer les thrillers et polars noirs, tout en revenant de çi de là vers le fantastique . 

Je suis en ce moment en pleine lecture de 22/11/63 son dernier livre.

 

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26 mars 2013

Black Coffee de Sophie LOUBIERE

Black Coffee

 

Black Coffee

Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien…

2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s'en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond : Lola, une femme au comportement étrange qui voyage seule avec ses deux enfants, visitant des villes fantômes. Une Française dont Desmond découvre vite que, sous couvert de jouer les touristes, elle recherche son mari littéralement volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66.

Mon avis

1966, Desmond, enfant, est témoin du meurtre sanglant de sa petite soeur. Laissé pour mort en tentant de s'opposer au tueur, il parviendra à le blesser avant de sombrer dans l'inconscience. A son réveil, il découvrira que sa tante enceinte est morte des mains de ce même homme et que ce dernier a également essayé de tuer sa mère.

Peu de temps après, son père, vendeur itinérant, incapable d'affronter la situation et de soutenir sa famille fuira le domicile conjugal. Desmond livré à lui-même s'occupera de sa mère qui noie son chagrin dans l'alcool et qui finira par mourir de chagrin.

Dès lors, les relations père/fils seront inexistantes et Desmond ne reverra jamais son père vivant.

Au fil des années, Desmond n'aura de cesse de retrouver celui qui a changé et brisé sa vie à tout jamais. 

La culpabilité le ronge depuis ce drame. 

Pourquoi a-t-il désobéi à son père ?

Et cette phrase prononcée sans rancoeur, ni colère :

 " Si seulement tu n'avais pas attaché le chien..."

2011, un couple français vit le rêve américain en traversant la route 66. Durant ce périple, Pierre, le père disparaît. 

Sans témoins, sans réelle enquête, Lola, la mère et ses deux enfants retournent en France.

Trois ans plus tard, contactée par son mari qui reste vague sur les raisons de sa disparition et qui semble craindre pour sa vie,  Lola décide de retourner aux USA afin de le retrouver.

Avant de disparaître à nouveau, Pierre envoie un cahier à son épouse contenant les confessions qu'il a recueillies auprès d'un tueur sévissant le long de la route 66.

On découvre au fil des pages que les vies de Lola et de Desmond ont un dénominateur commun : Le tueur de la route 66.

 

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Dans ce road movie digne d'un bon scénario, le destin des divers personnages se croisent, les pistes se rejoignent.  Pas de meurtres sanglants, juste des victimes exécutées froidement, actes guidés par une soif de haine, de vengeance et de survie d'un tueur sans états d'âme.

La lecture est aisée, rapide. 

En ce qui concerne l'écriture, je l'ai trouvée agréable et fluide du fait de chapitres courts qui permettent de donner du rythme au texte.

Lorsque l'on parle des Etats-Unis, de ses magnifiques paysages, des lieux connus,  on a tendance à  référencer  "la route 66" comme un mythe, à y imaginer les bikers, l'aventure, la liberté, le désert aride...

Et pourtant, au fil des pages,  on y découvre le côté sombre de cette route parcourue par l’horreur, le malheur et l’errance d’un tueur déterminé à faire souffrir jusqu’à son dernier souffle.

Pas de temps mort, une chasse à l'homme qui se met en place peu à peu, et l'étau qui se resserre enfin sur le tueur.

La fin laisse plâner comme un doux parfum d'incertitudes...

L'auteure

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Naissance à Nancy le 10 décembre 1966.

Auteure de six romans, de nouvelles policières et de nombreuses dramatiques radio (Prix SACD Meilleur jeune auteur), Sophie Loubière publie son premier polar dans la collection Le Poulpe. Son univers : la maltraitance des sentiments, les secrets coupables, les êtres brisés en quête de rédemption, les losers flamboyants ou attendrissants. Entre empathie et défiance envers ses personnages, elle plonge le lecteur dans un trouble profond, puisant son inspiration dans des faits divers, ou dans ce qui la touche plus intimement.Sophie Loubière est aussi une voix bien connue de la radio (Dernier parking avant la plage sur France Inter, chroniques musiques de film et Info polar sur France Info).

 

  « Sophie Loubière, c’est une Agatha Christie qui pète un plomb ! » (J.B.POUY)                              

Bibliographie

La Petite fille aux oubliettes, collection « Le Poulpe », Baleine Seuil, 2000 (Roman)

Petits polars à l'usage des grands, collection « Librio Noir », J’ai lu, 2000 (Nouvelles)

Je ne suis pas raisonnable, Balland, 2001 (Roman)

Eléphanfare, Albin Michel Jeunesse, 2003 (Ouvrage jeunesse)

Dernier parking avant la plage, collection « Le Cabinet Noir », Les Belles Lettres, 2003 et collection de poche « Folio policier », Gallimard, 2004 (Roman) 

Pour en finir avec les hommes (et la choucroute), Balland, 2004 (Roman) 

Petit atelier de bricolage... de plage, Ginkgo éditeur, 2008 (Ouvrage humour) 

Dans L'œil noir du Corbeau, Cherche-midi, 2009 (Roman)

L’enfant aux cailloux, Fleuve Noir, 2011 (Roman) (Prix Lion Noir de Littérature Policière, Grand Prix de la Ville de Mauves-   sur-Loire) 

Petits polars de Sophie, collection 12/21 (numérique), 2012(Nouvelles)

Black Coffee, Fleuve Noir, 201 (Roman)

 

 

 

 

18 mars 2013

Miséricorde de Jussi Adler-Olsen

 

 Miséricorde

 

     

--MISERICORDE---de-Jussi-ADLER-OLSEN

Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s'acharnent-ils sur la jeune femme ?
Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d'encre.

Mais, faute d'indices, la police avait classé l'affaire. Jusqu'à l'intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d'origine syrienne. Pour eux, pas decold case...

 

Mon avis

L’inspecteur Morck, blessé lors d’une intervention a vu mourir l’un des coéquipiers et son meilleur ami, gravement atteint, restera paralysé.

De retour au commissariat, il se voit confier un tout nouveau service « le département V » qui a pour but de ré-ouvrir des affaires classées non résolues (Cold case).

Relégué au sous-sol, meurtri par le drame, il préfère rêvasser plutôt que de s’investir dans ce nouveau travail.

Secondé bien malgré lui par Hafez,  l’homme à tout faire qui s’incruste dans son bureau et ne cesse de lui donner son avis, il décide de se mettre au travail et ressort de la pile le dossier de Merete Lyyngaard, femme politique à la vie privée très discrète qui a disparu à bord d’un ferry il y a cinq ans.

Au fil des recherches, nos deux comparses vont découvrir les failles de l’enquête. En effet nombre de témoignages et d’indices n’ont pas été exploités comme il se doit et la thèse de la disparition volontaire de la victime vole en éclats.

Ce duo improbable porte à lui seul la trame de l’histoire.

Morck fragilisé psychologiquement depuis l’agression trouve en Hafez un compagnon à qui il accorde sa confiance et ce dernier se révèlera être plus futé qu'il n’y paraît. Le côté mystérieux de Hafez est très intrigant et l'on se pose beaucoup de questions sur ce personnage très singulier.   

Mais où est donc Merete ?

"Avec le bout de ses doigts, elle gratta jusqu'au sang les murs lisses, elle frappa de ses poings fermés le verre épais des vitres jusqu'à ce qu'elle ne sente plus ses mains. Dix fois au moins, elle avait retrouvé à tâtons la porte d'acier, inséré ses ongles dans la fente pour l'arracher, mais la porte avait un bord tranchant et restait inébranlable..."

C’est justement là ou l’on salue l’ingéniosité de l’auteur dans sa volonté de nous amener pas à pas dans les méandres de la folie du ou des bourreaux.

D’un chapitre à l’autre, on se confronte à l’enquête et à Merete qui lutte pour  ne pas céder à la folie qui la guette et qui espère sa délivrance.  Seule dans une cage, enfermée, isolée, on accompagne Merete dans le calvaire de sa captivité.

On vit ses états d’âme, on tente, tout comme elle, de comprendre le pourquoi de cet enlèvement et les réponses qui voient jour peu à peu révèlent une vengeance machiavélique.

Vous comprendrez aisément que je ne veuille vous donner davantage de détails.

Ce thriller ne dégouline pas de sang à chaque page. L’auteur a préféré accentuer le côté psychologique de l’intrigue et des personnages.

L’écriture est travaillée, descriptive, les pages se tournent avec une certaine appréhension et frénésie.

Le seul point négatif que j’ai relevé est la difficulté de  prononciation des patronymes suédois mais on passe vite cette étape tant l’intrigue se révèle intéressante et haletante.

Vous aurez évidemment compris que j’ai hâte de poursuivre le deuxième opus afin d’y retrouver ce duo atypique et tous les personnages qui gravitent autour d’eux et, qui selon moi seront indispensables à leurs prochaines aventures.

 

 L'auteur 

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Auteur Danois, Jussi ADLER-OLSEN a étudié la médecine, la sociologie, le cinéma et la politique. Il a été éditeur. Il a été élevé dans un hôpital psychiatrique où son père travaillait. Il est l’auteur de sept romans. Il a dans un premier temps écrit des grands thrillers internationaux. Puis il a tourné son regard et ses écrits vers le Danemark. Il connaît en Europe un succès sans précédent avec sa série d’enquêtes de l’inspecteur Mork, couronnée par les prix scandinaves. Il va créer les enquêtes du département V qui gère les affaires non résolues. L’inspecteur Mork n’est pas seul, il forme un sympathique duo avec Assad. Et une tierce personne va se joindre à eux dans le tome 2.

Le premier tome « Miséricorde » est paru en France aux éditions Albin Michel en 2011.

Le second « Profanation » sort en mai 2012, le troisième est paru en janvier 2013.

Jussi Adler-Olsen nous parle dans cette vidéo de son livre et de son étonnement face à l'accueil plus que positif de son livre "miséricorde" en France.

 

 

 

14 mars 2013

Le Prédicateur de Camilla LÄCKBERG

 

Le Prédicateur

 

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Un tueur en série sévit dans la petite ville Suédoise de  Fjällbacka...

 

Mais nos deux héros Patrik et Erika sont déjà sur ses traces.                                                      

 

 

      

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Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans La Princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes...
L'inspecteur Patrik Hedström est chargé de l'enquête en cette période estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont cer­tainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Huit, dont le patriarche. Ephraïm. magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons. Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs  de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrik assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge...

 

Mon avis

Dans ce deuxième volet, la petite ville de Fjällbacka découvre avec horreur le cadavre d'une jeune femme sous lequel sont dissimulés deux squelettes qui semblent être là depuis très longtemps :

" Un cadavre de femme posé sur deux squelettes. Si quelqu'un n'avait pas été réellement tué,  je trouverais que ça ressemble à un canular. Des ossements volés dans un labo ou un truc de ce genre, mais il y a le cadavre de la femme, et elle a bel et bien été assasinée. J'ai entendu le commentaire d'un des techniciens, il disait que les ossements n'avaient pas l'air d'être de la première fraîcheur. Mais, évidemment, tout dépend de leur emplacement. S'ils ont été exposés à la pluie et au vent, ou s'ils étaient à l'abri. Il faut espérer que le médecin légiste pourra estimer de quand ils datent."

Proche de la fin de sa grossesse, Erika se retrouve coincée à la maison. De plus ses relations avec sa soeur fraîchement divorcée sont toujours très conflictuelles et son inaction lui pèse .

Patrik,  en vacances auprès de sa compagne, est  rappelé par son supérieur  dès les premiers temps de l'enquête.

Le résultat des recherches,  l'amèneront à remuer de sombres histoires de famille au sein du village et à s'intéresser à une famille en particulier, les Hult.

Cependant l'enquête piétine et la disparition d'une adolescente oblige le policier et son équipe à redoubler leurs efforts.

L'auteure une fois de plus  crée une certaine atmosphère au sein de ce village où les secrets familiaux sont près de percer.

Les rebondissements sont très cohérents, le suspens bien maintenu,  surtout que l'on devine très vite que le meurtrier fait partit de la famille Hult.

J'ai beaucoup apprécié les chapitres qui alternent sur le quotidien de la vie de couple de nos deux héros et ceux qui dévoilent peu à peu les secrets de la famille Hult.

Certains chapitres  écrits en italique nous transportent sur des évenements survenus vingt ans plus tôt et aident le lecteur à suivre la trame de l'intrigue.

Ce deuxième opus est très prenant et bien construit, plus abouti que le premier tome. Une belle évolution dans le rythme de l'écriture.

L'évolution du duo Patrik/Erika devenu couple et futur parents est intéressant et très bien décrit,  et je  suis impatiente de les  retrouver dans le tome 3.

 

L'auteure  

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Née le 30 aout 1974, Camilla Läckberg est l’auteure d’une série de romans policiers – tous parus ou à paraître chez Actes Sud – mettant en scène le personnage d’Erica Falck et de son compagnon le commissaire Patrik Hedström.

 

Son rêve : être écrivain à vie. Dans une autre vie : devenir cuisinière. Elle a toujours aimé l’écriture mais elle avait entamé une carrière d’économiste. Son mari, sa mère et son frère  lui ont offert un cours d’écriture intitulé « Krim ecriture ». C’est là qu’est née l’histoire qui deviendra son roman  < la princesse des glaces ». A l’automne 2007, ses deux premiers romans ont été adaptés et diffusés à la télévision suédoise.

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